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Jeanne

« L’expérience « Pralo vu du ciel » commence dès la veille de la course, lorsque j’arrive dans le petit village pittoresque de Pralognan la Vanoise : ambiance montagne, calme et sérénité sont au rendez-vous. La pression commence à monter lorsque le soleil se couche… Un bon burger chez Pépé Gust’ histoire de prendre des forces pour le lendemain et au dodo ! La nuit est agitée car quel que soit la distance, le stress est toujours là, on se questionne beaucoup « Vais-je y arriver ? » « Mon temps sera-t-il convenable ? » Réveil matin 5h, petit déj que l’on se force à avaler (est ce que tout se joue vraiment sur le fait de manger du pain complet ou pas?!) et rapidement, l’heure du départ a sonné ! Ça part très vite devant ! Nous faisons un tour rapide dans le village avant de nous éloigner de l’agitation humaine : ça commence ! Je prends mes marques sur cette première partie roulante, très agréable pour s’échauffer. Vient après la sensation d’être vraiment en montagne, le calme est là, le soleil est au rendez-vous. La température est idéale et me permet d’avancer à un bon rythme dans cette montée, qui, je sais, dure un bon bout de temps. Mais peu importe, la vue est dingue, c’est le kiff total. Une fois arrivée au ravitaillement du Petit Mont Blanc, je suis sans voix, à cause de la montée certes, mais surtout grâce à ce paysage grandiose qui s’offre à nous. Merci mère nature, et merci la vie ! Let’s go pour la descente ! Quelques passages dans la neige, un magnifique sentier aérien qui zigzag me donnent du fil à retordre. Il faut rester concentrer. Les quelques bénévoles courageux sont à fond pour nous encourager, quelle ambiance ! J’arrive à temps au ravitaillement suivant car je n’ai plus d’eau dans mon Camel bak et je commence à avoir soif. Je bois alors la meilleure menthe à l’eau de toute ma vie, je m’en souviendrai longtemps ! Regonflée à bloc pour finir, je me lance à un bon rythme, sur mes gardes car la descente n’est absolument pas mon fort. A quelques kilomètres de l’arrivée, j’entends le speaker au micro. Ça fait chaud au cœur, bientôt fini ! Le retour à la civilisation est super agréable, les gens sont à fond pour m’encourager et là je donne tout. Je me lance dans un sprint sur les 500 derniers mètres dans le village, et je passe la ligne d’arrivée sous les encouragements du public. Le bonheur de la fin : les tranches de pastèque offertes par l’orga ! Je reviendrai, c’est sûr ! »

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