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Ludovic Pommeret

Ludovic Pommeret

L’icône du team Hoka, le Mauriennais de souche Ludovic Pommeret a participé à plusieurs éditions du TGV. On peut dire que le parcours il le connait sur le bout des doigts et qu’il l’apprécie tout particulièrement, surtout quand ça passe chez lui en Maurienne, du côté de l’Orgère chez ses beaux-parents. L’expérience de Ludo sur le TGV est multiple et devrait servir à tous ceux qui rêvent d’accrocher cette course au milieu du parc de la Vanoise à leur palmarès.

Le TGV fut l’une de tes premières courses en trail, peux-tu revenir sur tes débuts ?

« J’ai du commencer à faire des courses en 2000 avec la fortiche mais je m’y suis mis plus sérieusement en 2005 avec un premier abandon sur l’Utmb. Et le tour des Glaciers de la Vanoise fut en effet l’une de mes premières courses. Au début je terminais dans les 20 premiers puis à ma seconde participation dans le top 10. » 

Très vite le régulateur aérien s’est imposé comme l’un des leaders de la discipline. Pour rappel, Ludo a remporté le TGV en 2008 devant Dawa et en 2009 devant Alexandre Daum en 8h11’. La classe à l’état pur ! Ludo c’est aussi une belle série de victoires partagées. Par la suite, il est aussi co-vainqueur en 2012 avec Joris Milleret, en 2013 avec Yvan Diot et plus récemment en 2017 avec Paolo Rossi.

Que trouves-tu de différent dans le TGV?

« D’abord le tracé passe par la Maurienne, ma région d’origine et même si on doit parfois un peu tourner la tête c’est toujours un plaisir de pouvoir contempler ces magnifiques glaciers de la Vanoise. Le parcours est varié et très sauvage. On se balade de refuge en refuge par des sentiers en balcons. Ce n’est pas le parcours le plus difficile ni le plus technique dans le monde des trails, hormis la partie après le refuge de l’Arpont et la descente de Chavière. »

Que trouves-tu le plus difficile ?

« La longue descente finale surtout depuis qu’on a changé de sens et qui doit bien durer 1h30. Éprouvante ! »

A ce propos, quels conseils donnerais-tu aux coureurs qui se lancent pour la première fois sur le TGV ?

« Surtout de bien doser leurs efforts et d’en garder un peu sous la semelle pour ce retour final car il peut paraître bien long, surtout lorsqu’on n’est pas bien. C’est un trail qui se dispute à une certaine altitude, on est souvent à 2000m et plus avec des passages à 2700m, donc je recommanderai de bien s’entraîner en altitude au préalable pour bien gérer ce problème d’acclimatation. On peut par ailleurs traverser encore un certain nombre de névés selon les conditions, il faudra prévoir le matériel adéquat. Le chemin reste assez long et il faut savoir profiter des ravitaillements dans les refuges et prendre son temps. »

As-tu des anecdotes particulières sur le TGV?

« Lors d’une édition, alors que je connaissais pourtant bien le parcours, je me suis trompé de chemin après le refuge de l’Arpont. J’étais alors second de la course et lorsque j’ai retrouvé le chemin initial on m’annonce premier alors que je cherchais à savoir le temps que j’avais perdu. Et finalement, sans trop savoir comment, j’ai dû doubler le premier à ce moment là, égaré dans une zone très sauvage. »

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